Le président Erdogan a déclaré qu’il était impossible de trouver des solutions à la situation actuelle. Il n’est pas contre la fermeture du HDP, il insiste surtout sur l’idée que le HDP doit enlever l’immunité de ses députés. Avant de s’envoler pour la Chine, le président a lancé dans un communiqué de presse » les dirigeants de ce parti doivent en payer le prix ».
«La république turque a la force et le pouvoir de demander des comptes pour ses militaires massacrés par des groupes terroristes, se disant appartenir à des groupes politiques de gauche, révolutionnaires, syndicats des jeunes démocrates. Il n’est pas question de faire un pas en arrière. Ceci est un processus, et cette décision de processus perdurera. Celles et ceux qui ont un cocktail molotov dans une main, des pierres dans l’autre, et un masque sur le visage vont d’abord passer entre les mains de notre force de sécurité. Et ensuite ils auront la peine qu’ils encourent, je vous le promet.»
En réponse aux attaques du AKP (parti du président Erdogan), et au MHP (parti des loups gris, ultra nationaliste), Demirtas (coprésident du parti HDP, parti pro-kurde) a déclaré : « L’immunité vous dites? Avec mes 80 camarades députés, nous allons discuter du retrait de l’immunité, et ensemble nous déciderons. On va faire une pétition qu’on soumettra au parlement. Et vous ça vous dit aussi? Si vous n’avez pas peur, enlevons l’immunité ensemble.»