[mis à jour 30/12] Solidarité avec Maxime Azadî arrêté en Belgique

15621670_1271541052937055_667951610619792830_nMaxime, libéré, raconte sur son blog son arrestation et sa « détention » de deux semaines dans une prison en Belgique…

J’ai été arrêté le 15 décembre près de Bruxelles par la police belge à la demande du pouvoir turc, alors que je conduisais.  La police a dit que j’ai été signalé par la Turquie. C’était la seule raison. J’ai été menotté les mains derrière le dos, avant de passer la nuit dans une cellule d’un poste de police à Mechelen, en Région flamande dans la province d’Anvers. Dès mon arrestation j’ai entamé une grève de la faim. La Turquie avait émis un mandat d’arrêt international contre moi, via Interpol, devenu un mécanisme arbitraire de la répression. Certes, ce n’était pas la première arrestation au sein de la communauté kurde. Je n’ai signé aucun papier durant ma garde à vue pour protester contre cette injustice. Le 16 décembre, j’ai été amené mains liées devant le tribunal de Turnhout, situé à 85 km de Bruxelles.  Le procureur a demandé mon extradition vers la Turquie. La demande venait de la Turquie. Le juge a ordonné mon arrestation. Or, le juge avait admis qu’il n’y avait aucune information pour le moment pour justifier cette arrestation. Un scandale. Comment pouvait-on considérer comme « crédibles » les accusations venant d’un pays où la justice, la liberté de la presse et de l’expression n’existaient pas ? Selon mon avocat belge Luc Walleyn et le juge, le dossier sur moi était préparé par le tribunal de Sirnak, une ville dans laquelle je n’avais jamais mis les pieds. Les accusations sont fondées sur des articles publiés à partir du 4 mars 2013. Toujours selon un document envoyé par la Turquie,  un tribunal turc a ordonné mon arrestation au 31 août 2015. Je risquerais au moins 25 ans de prison, sans parler d’autres enquêtes ouvertes contre moi dans plusieurs villes en Turquie. Les premières informations étaient très limitées. Le juge m’a demandé ce que je penserais en cas d’extradition vers la Turquie. « C’est vous qui devrez avoir des soucis, car ce serait une honte pour la démocratie belge » répondis-je.

DEUX SEMAINES D’ISOLEMENT

A la fin de l’audience, j’ai été envoyé à la prison de Turnhout. J’ai continué à mener ma grève de la faim. Pendant trois jours, je n’ai consommé que très peu de thé et d’eau. Je ne recevais l’eau chaude pour le thé que le matin et le soir. Le premier jour, le directeur de la prison a dit que je serai soumis à un régime spécial, car j’étais considéré comme « terroriste ».  Mes contacts avec les autres détenus ont été limités. Les appels et les visites ont été interdits. On m’a dit que j’avais le droit d’appeler mon avocat tous les jours, et je n’ai jamais pu l’appeler. Cependant j’ai pu rencontrer mon avocat trois fois, car je n’avais aucun contact avec l’extérieur. À part une visite de mes parents, mes amis et mes collègues n’ont jamais pu franchir les portes de la prison. Les autres détenus avaient le droit de parler au téléphone quinze minutes par jour. Ils pouvaient sortir à la cour de promenade deux heures par jours.  Malgré le régime spécial, j’ai été mis dans une cellule où déjà deux détenus de droit commun étaient placés. Le paradoxe. Je me suis trouvé dans une prison surpeuplée. Les quatre premiers jours, je dormais par terre.  Il n’y avait aucune place pour bouger. Les toilettes étaient à l’intérieur de la cellule où on mangeait et dormait.  Pendant ces quatorze jours dans la prison de Turnhout, je n’ai pas eu le droit de sortir de la cellule.  Mes demandes pour aller à la bibliothèque de la prison dans l’espoir d’avoir un livre n’ont eu aucune réponse.  Des livres que mes amis m’avaient envoyés ont été refusés.  Le temps semblait s’arrêter dans cette cellule. Prenant en compte le conseil de mon avocat, j’ai arrêté la grève de la faim trois jours après mon arrestation, mais j’étais déterminé à relancer la grève si la justice refusait de me libérer.

J’ACCUSE…

Après la demande de mon avocat le 19 décembre pour ma libération, j’ai été conduit le 23 décembre, les mains toujours ligotées, devant le juge à Turnhout, avec plusieurs autres détenus de droit commun.  J’ai refusé de me défendre. Tout était dit par mon avocat. Mais mon refus était une réaction à l’injustice, car je n’étais pas coupable. Au contraire, j’accuse.  Je refusais les motivations qui ont conduit à mon arrestation, les mécanismes qui ont été mis en œuvre, la manière de cette arrestation et les traitements indignes durant mon incarcération.  J’accusais les autorités européennes pour leur complicité avec la Turquie et pour avoir cédé aux chantages du régime Erdogan.  Je n’étais ni coupable ni terroriste. Les mentalités et les pratiques qui faisaient vivre la terreur d’État dans la démocratie étaient coupables.

LA RÉSISTANCE EST BELLE

Lors de l’audience du 23 décembre, les accusations dans le dossier turc fondées sur mes articles et d’autres qui avaient été publiés par l’agence de presse Firat dont je suis le directeur ne se sont pas trouvées assez convaincantes pour le maintien de mon incarcération.  Pendant tout ce temps, dehors, une large campagne de soutien avait été lancée pour obtenir ma libération. La Fédération internationale des journalistes et de nombreux médias se sont intéressé à ma situation. Le procureur qui avait auparavant demandé mon arrestation a dit qu’il était en faveur de ma libération. Le juge a ordonné dans ce sens, mais sous caution, alors que j’avais refusé de payer la caution. Le même jour, au retour à la prison, le directeur m’a communiqué la prolongation du régime spécial. Dans la soirée, j’ai reçu la décision de ma libération sous caution. Apparemment mes collègues et mes amis avaient décidé de payer la caution. Cependant, il y avait une autre décision, venant de l’Office des étrangers. Or, j’étais un citoyen européen, ayant la nationalité française.  L’Office des étrangers demandait le maintien de mon incarcération jusqu’à l’extradition vers un autre pays, dont j’ignore le quel, sans aucune interdiction sur le territoire belge. Il était possible que je sois extradé vers la France. D’après mon avocat, la Turquie avait fait la même demande auprès des autorités françaises. Dans ce cas, je risquerais aussi d’être arrêté en France. Je devais être transféré le 29 décembre au centre pour les étrangers illégaux de Merksplas. Mon avocat a fait appel urgent de cette décision. Malgré la libération ordonnée par le juge, j’ai passé cinq jours de plus dans la prison avant d’être libéré le 28 décembre. La menace de la Turquie pèse toujours sur moi.  Le tribunal attend le dossier complet qui devrait être envoyé par les autorités turques.  Par conséquent, si ces méthodes et tant d’injustices et de pratiques qui portaient atteinte à la dignité humaine ont pour objectif d’intimider, je devrais dire qu’ils sont sur la mauvaise direction, car ces attaques n’atteindront pas leur objectif. Je continuerai à écrire, à déranger et à lutter pour un autre monde.  Résister, c’est beau et plus excitant.

Maxime Azadi

* Je remercie tous ceux qui m’ont soutenu après mon arrestation et à travers moi la liberté de l’expression et de la presse, tout en dénonçant cette injustice et la répression du pouvoir turc exportée en Europe.

 

 

Le Collectif VAN informe le 19 décembre :

Les comptes Facebook et Twitter de Maxime Azadi, d’ordinaire très actifs, sont silencieux depuis ce jeudi 15/12 au matin. Selon les nouvelles tournant sur Twitter, le journaliste kurde de Belgique a été arrêté sur demande des autorités turques.
On peut en conclure qu’Erdogan a non seulement fait de la Turquie l’une des plus grandes prisons au monde pour les journalistes, mais qu’il utilise désormais les dirigeants européens comme chiens de garde contre la liberté de la presse traitant de la question kurde et des minorités. En bafouant à Bruxelles les droits des opposants de Turquie réfugiés sous ses cieux, l’Europe foule aux pieds ses valeurs les plus précieuses.
Maxime diffusait en français une information libre sur la Turquie et c’est en cela qu’il était devenu gênant pour le néo-sultan d’Ankara. Nous l’avions rencontré fin août où il était venu couvrir le Festival du cinéma de Douarnenez, consacré cet été aux peuples de Turquie.
Liberté pour Maxime Azadi !

Mise à jour du 20 décembre et pétition en ligne pour sa libération immédiate :

Notre camarade Maxime Azadi a été arrêté suite à la demande des services de renseignements turcs via Interpol. Il lui est reproché par ces services d’être en  » collaboration avec une organisation terroriste » et d’être le directeur de l’agence kurde « Firat News Agency »(ANF), qui est le premier site d’informations actif des Kurdes d’Europe.

Nous, en tant que citoyens kurdes résidents en Europe, nous avons fui pour la plupart la pression qui pèse sur nous en Turquie, la guerre et l’assimilation forcée par le régime turc qui nous oppresse depuis des années. Nous sommes venus en Europe afin de nous reconstruire une vie, tout en gardant notre origine comme étant quelque chose de précieux. Nous sommes pour la plupart des étudiantEs, des journalistes, des avocat(e)s, des médecins, des chercheur(e)s, des professeur(e)s, dont le but est le même: révéler la réalité du gouvernement turc et l’oppression qui pèse sur les minorités. En aucun cas nous ne pouvons rester silencieux, en aucun cas nous n’accepterons que soient arrêtés des militants pour avoir usé de leur liberté d’expression contre Erdogan.

C’est pour cette raison que nous demandons de façon solidaire la liberté pour Maxime Azadi et sa libération immédiate.

Mise à jour au 21 décembre :

Après plusieurs recherches depuis la nuit passée, nous avons obtenu un peu d’information sur la détention du journaliste kurde Maxime Azadi… Il a été détenu le jeudi 14 décembre par la police belge en Belgique à cause d’une bulletin international de la police turque. Il se trouve actuellement dans la prison de Turnhout près de la frontière hollandaise. Pour son interrogatoire, la police belge attend des renseignements complémentaires des autorités turques. Maxime sera défendu par l’avocat Luc Wallyn. Bien que l’agence ANF et les organisations kurdes en Belgique ne donnent pas l’information détaillée sur cette arrestation, les médias belges ont commencé vers le soir du 20 décembre à donner des dépêches relatives à cette violation de la liberté de la presse.

Solidarité avec Maxime Azadî !

Lisez « Firat News Agency »(ANF) !

Les jeunes kurdes d’Europe multiplient les attaques contre les intérêts turcs dans différents pays

Depuis le début du mois de novembre la colère contre le régime fasciste turc gagne les villes européennes. Les attaques de consulats ou de représentations turques se multiplient. En voici un petit tour d’horizon… Vivement la suite !

Des dizaines d’actions directes ont été menées ces dernières dans toute l’Europe, mais particulièrement en Allemagne, contre des intérêts de l’État ou des organisations fascistes et islamistes turques.

28 novembre, Hamburg.

Attaque incendiaire contre des locaux liés au parti fasciste MHP.

https://www.youtube.com/watch?v=QDQk-8q1irA

20 novembre, Paris

Attaque du rassemblement pro-Erdoğan sur la place de la République.
Alors que la Turquie sombre de plus en plus dans la dictature, dimanche 20 novembre un rassemblement pro-Erdoğan avait lieu place de la République à Paris. Une contre-manifestation a eu lieu pour s’y opposer.

Une contre-manifestation a attaqué le rassemblement, malgré la protection policière, et en particulier son service d’ordre. Repoussée par la police, une manifestation sauvage s’est élancée (Réaumur-Sebastopol – Strasbourg St-Denis – Gare de l’Est) avec de nombreuses barricades, des affrontements avec les flics, et une pluie de lacrymogènes. Les organisations kurdes parlent de « 12 fascistes blessés et 7 camarades en garde-à-vue ».

8 novembre, Londres

La vidéo ci-dessous montre l’attaque qui a eu lieu à Londres le 8 novembre contre le Diyanet İşleri Başkanlığı (Direction des Affaires Religieuses) et la Société Islamique Turque. Une trentaine de jeunes kurdes tirent des engins pyrotechniques, brisent les vitres et taguent « Turquie = ISIS (DAESH) » sur les murs.

Lire aussi : Mettre la pression sur le régime fasciste turc !

6 novembre, Nantes

Le consulat de Turquie à Nantes a été visé dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 novembre par des jets de cocktails Molotov. Les bouteilles incendiaires ont été lancées sur une façade latérale, sans ouverture, du bâtiment un peu avant minuit. Des investigations étaient en cours dimanche après-midi et aucune interpellation n’avait encore eu lieu. Plusieurs manifestations prokurdes se sont déroulées à Nantes ces dernières semaines, de même qu’à Rennes, à Paris ou à Marseille, où plusieurs centaines de personnes ont encore défilé samedi.

5 novembre, Grevenbroich (Allemagne)

Des militants de l’Initiative de la Jeunesse Apoïste a mené une attaque contre les bureau de l’UETD (Union des Démocrates Européens et Turcs), à Grevenbroich (Rhénanie-du-Nord-Westphalie), la semaine passée, en représailles à l’assassinat de deux combattantes des YJA-Star. Celles-ci ont été abattues par des militaires turcs (avec des armes vendues par l’Allemagne) après leur reddition.

4 novembre, Kassel (Allemagne)

La photo ci-dessous est celle de l’incendie à Kassel, le 4 novembre,de la voiture du responsable du club Ülkü Ocagi affiiliée à l’organisation fasciste « Loups Gris ».

Repris de Marseille Infos Autonomes.

Mettre la pression sur le régime fasciste turc

cat9alyxeaenstc.jpg_largeL’Etat fasciste turc continue à massacrer allègrement au Kurdistan. Le dimanche 7 février dernier, les flics turcs ont volontairement incendié un bâtiment de la ville de Cizre où s’étaient réfugiés des civils blessés. Résultat terrifiant : 60 personnes tuées dont au moins 30 brûlées vives. En attendant, la France et l’Europe, pour des raisons économiques, continuent à fermer les yeux et à se rendre complices du régime fasciste turc… Mettre la pression sur les intérêts capitalistes turcs en France ainsi que sur les intérêts français en Turquie est un moyen d’agir contre les Etats assassins…

INTÉRÊTS TURCS EN FRANCE

1/ Ambassade et consulats

Les classiques lieux du pouvoir…

Ambassade à Paris
16, avenue de Lamballe 75016 Paris
Tél. : 01 53 92 71 11 – Fax : 01 45 20 41 91

Consulat Paris
44, rue de Sevres 92100 Boulogne-Billancourt
Tél. : 01 80 14 63 35 – 01 47 12 30 30 – Fax : 01 47 12 30 50
Mail : consulat.paris@mfa.gov.tr
FB : http://facebook.com/TCParisBK – Twitter : http://twitter.com/TCParisBK Autres numéros : 01 47 12 30 48 – 01 46 99 02 67 – 01 41 31 44 36 – 01 47 12 30 38
Autres fax : 01 41 31 44 83 – 01 41 31 03 29
Autres mails : paris@csgb.gov.tr – paris@meb.gov.tr – parisdhmusavirligi@gmail.com – parisdinhizataseligi@gmail.com

Consulat de Marseille
363, Avenue du Prado 13008
Marseille Tél. : 04 91 29 00 20 – Fax : 04 91 22 78 21
Mail : consulat.marseille@mfa.gov.tr
FB : http://facebook.com/MarsilyaBK – Twitter : twitter.com/MarsilyaBK

Consulat de Nantes
20, Quai François Mitterand 44200 Nantes
Tél. : 02 40 75 73 87 – Fax : 09 82 63 77 98
Mail : consulatturque@bbox.fr

Consulat de Lyon
87, Rue De Sèze 69006 Lyon
Tél. : 04 72 83 98 46 – 04 72 83 98 45 – 04 72 83 98 51
04 72 83 98 57 – 04 72 83 98 49-50 – 06 80 93 84 58
Fax : 04 78 24 86 75 – 04 78 26 30 03
Mail : consulat.lyon@mfa.gov.tr – lyondinhizataseligi@hotmail.com – lyon@csgb.gov.tr – lyon@meb.gov.tr – lyon@ekonomi.gov.tr FB : http://www.facebook.com/LyonBK – Twitter : https://twitter.com/TCLyonBK

Consulat de Strasbourg
10, rue Auguste Lamey 67000 Strasbourg
Tél. : 03 88 36 68 14 – 03 88 24 77 31 – 03 88 24 77 33 – 03 88 24 77 35
03 88 24 74 06 – 03 88 24 74 06 – 03 88 24 74 09
Fax : 03 88 37 97 39 – 03 88 36 86 44
Mail : consulat.strasbourg@mfa.gov.tr – strazburg@csgb.gov.tr strasburgataselik@diyanet.gov.tr – strazburg.meb.gov.tr
FB : http://www.facebook.com/bkstrazburg – Twitter : https://twitter.com/STRAZBURGBK

Consulat de Bordeaux
29, Allée de Chartres 33000 Bordeaux
Tél. : 05 56 06 05 00 – 05 57 99 77 20 – Fax : 05 56 48 27 34
Mail : consulat.bordeaux@mfa.gov.tr
FB : http://www.facebook.com/TCBB.CGTB

2/ Autres institutions turques diverses et variées

Un grand nombre de centres culturels turcs existent dans chaque grande ville de France… Par exemple :

Centre Culturel Anatolie à Paris
77, rue La Fayette 75009 Paris
Tél : 01 42 80 04 74 – Fax : 01 42 80 61 12
Mail : cca-anatolie@wanadoo.fr

Centre Culturel Turc de Lyon
72, rue du 8 Mai 1945 69100 Villeurbanne
Tél : 04 78 03 29 19

Mais aussi…

OCDE
Délégation de Turquie
9 Rue Alfred Dehodencq 75016 Paris
Tél. : 01 42 88 50 02

UNESCO
Délégation de Turquie
1 Rue de Miollis 75015 Paris
Tel : 01 45 68 27 15

Office du Tourisme de Turquie
102, Av des Champs Elysées 75008 Paris
Tél. : 01 45 62 78 68
http://www.turquie.infotourisme.com

Banque İŞ BANK (Türkiye İş Bankası)
3, rue Scribe 75009 Paris
01 43 12 93 73

Banque IN&FI CREDITS
233, rue du Faubourg Saint Martin 75010 Paris

Association ATATURQUIE
43, rue Saint Dizier 54000 NANCY
Tél. : 03 83 37 92 28 / Fax : 03 83 37 83 30
poste@ataturquie.asso.fr
http://www.ataturquie.asso.fr

3/ Agences de voyages

Pour rappeler que le tourisme est la troisième industrie turque et que soutenir le tourisme en Turquie c’est actuellement se rendre complice de massacres, d’exactions du régime fasciste…

La majeure partie des agences se trouvent à Paris, mais pas seulement… Et la liste n’est pas exhaustive.

Turkish Airlines
58, rue La Boétie 75008 Paris
Tél. : 01 56 69 33 50 (Orly : 01 49 75 37 37)
Fax : 01 45 63 10 80 (Orly : 01 45 63 10 80)

Turkish Airlines Paris
1, rue Scribe, 75009 Paris
Tél. : 01 56 69 35 50

Turkish Airlines Lyon
91, rue Bugeaud, 69006 Lyon
Tél. : 04 78 24 13 24

Turkish Airlines Nice
Aérogare Nice Côte d’Azur, 06075 Nice cédex
Tél. : 04 93 21 44 79

Turkish Airlines Strasbourg
2, allée Robert 67000 Strasbourg
Tél. : 03 88 52 14 13

Flymonde Travel
76, rue Notre Dame de Nazareth 75003 Paris
Tél. : 01 48 04 00 00

Marmara
81, rue Saint Lazare 75009 Paris
Tél. : 08 92 16 11 61
http://www.marmara.com

Mercure Voyages
83, rue la Fayette 75009 Paris
Tél. : 01 53 20 02 02 – 07 82 63 37 15

Turquie n°1 Teos
1, rue Bleue 75009 Paris
Tél. : 01 47 70 08 08

Mondial Tourisme
78, Rue du Château d’Eau 75010 Paris
Tél.:01 42 46 31 31

Pacha Tours
18, rue Royale 75018 Paris
61 bis, rue du Faubourg St Denis 75010 Paris
Tél. : 01 40 22 04 20
http://www.pachatours.fr

Efem Tours
185, rue Saint Maur 75010 Paris
Tél. : 01 42 01 30 30

Sarı Voyages
42, rue d’enghien 75010 Paris
Tél. : 09 67 04 46 30

Ege Tours
13, rue Jacques Louvel Tessier 75010 Paris
Tél. : 01 42 00 00 12

Bey Tours Gözde
61 bis, rue du Fbg. Saint Denis 75010 Paris
Tél. : 01 40 22 04 20

Levent Voyages
2, rue de l’Echiquier 75010 Paris
Tél. : 01 42 46 22 12
http://www.levent.fr

Mondial Tourisme
6, cité Paradis, 75010 Paris
Tél. : 01 42 46 31 31
http://www.mondialtourisme.fr

Cappadoce voyages
37, rue des Petites Ecuries 75010 Paris
Tél. : 01 40 22 02 00

Afra Voyages
186, bd Malesherbes 75017 Paris
http://www.afravoyages.com

Cosmovel
16, rue Brunel 75017 Paris
Tél. : 01 40 68 09 99

Doğan Voyages
6, rue Charles Robert 75020 Paris
Tél. : 01 43 72 22 17

MTAPARIS International Tours
42, rue Arthur Ranc, 92350 Plessis-Robinson
Tél. : 09 54 32 35 79

Bosfore Voyages

40, rue Hoche 93500 Pantin
Tél. : 01 48 45 73 03

Tour Saray
17 rue Ferroul 08000 Charleville Mezieres
Tél. : 03 24 33 46 74

Sultan Tourisme
28, rue Masséna 06000 Nice
Tél. : 04 93 87 72 07
http://www.sultan-tourisme.fr

Euro Mer (Liaison maritime Italie/Turquie)
5, Quai Sauvage 34070 Montpellier
Tél. : 04 67 65 95 14

Globe Travel
10, boulevard de Metz 67000 Strasbourg
Tél. : 03 88 23 01 23

Anatolia Voyages
44, rue Sergent Blandan 69001 Lyon
Tél. : 04 78 27 47 63 – 06 26 48 67 16

Galata Tours
86, route de Genève 74240 Gaillard
Tél. : 04 50 38 70 96

Athena Voyages
62 route Fruitière, BP 100 74650 Chavanod
Tél. : 04 50 10 93 13
http://www.athenavoyages.com

Investissement immobilier istanbul
Tél. : 06 62 09 49 40
immonur@gmail.com
apartment-for-sale-istanbul.org/fr

INTÉRÊTS FRANÇAIS EN TURQUIE

Un grand nombre de grosses entreprises françaises sont présentes en Turquie. En plus d’exploiter durement les prolétaires de Turquie, elles bénificient actuellement du partenariat avec le régime fasciste turc pour maximiser leurs profits…

Ces entreprises sont évidemment présentes un peu partout en France et on peut les trouver dans l’annuaire !

Aldautomotive (Location longue durée de véhicules, filiale de la Société Générale), Altavia (premier groupe international de communication commerciale dédié au retail), Alstom, Areva T&D, Aromatech (arômes alimentaires, basé à Grasse en PACA), Axa Assurances, Bel (la Vache qui rit etc), BNP Paribas, Carrefour, Ceva Santé Animale (laboratoire vétérinaire), Danone, Dassault Systèmes, Gefco, Groupama, Legrand, Pernod Ricard, Renault, Peugeot-PSA, Sanofi, Schneider Electric, Sodexo, Vicat (ciments), Vilmorin (semencier), Total, Veolia… Les équipementiers automobile sont aussi de la partie : Valeo, Faurecia, Plastic Omnium, MGI Coutier, Mecaplast, EM Technologies.

Et enfin, pour les fans des étiquettes « made in turkey », rendez-vous dans les boutiques Zadig & Voltaire, Decathlon, Celio, et Lacoste, pour ne citer que ces marques de vêtements …

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L’Union Européenne finance Daech : 3 milliards d’euros donnés à la Turquie !

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Prendre le titre de cet article comme vérité pourrait sembler hâtif. Et pourtant, c’est à peu de choses près ce que l’Europe, en pleine contradiction (ou pas?), vient de faire.

Le président-dictateur turc Erdoğan, a beau être près à toutes les horreurs pour asseoir définitivement son pouvoir, il n’en est pas moins malin. Il a bien manœuvrer l’été dernier. En ouvrant les vannes des syriens et irakiens réfugiés en Turquie vers l’Europe, il a mis une pression phénoménale sur cette dernière. L’Union Européenne, prise de panique, a cédé à toutes les exigences de l’État turc. Non seulement elle a décidé de se cacher dans un silence assourdissant quant aux pratiques fascistes du régime turc, aux massacres qu’il perpètre et au climat de terreur qu’il instaure au Kurdistan. Mais l’Europe a également pris la décision de donner 3 milliards d’euros à la Turquie pour externaliser sa politique migratoire, c’est-à-dire pour que l’État turc garde les réfugiés dans ses frontières.

Il faudrait être vraiment stupide pour croire que ces 3 milliards seront utilisés à ces fins. Et ici, en Turquie et au Kurdistan, personne n’y croit : tout le monde sait que la plus grande partie du magot ira directement dans la poche du dictateur pour armer toujours plus ses flics et ses militaires dans leur guerre aux opposants et au mouvement kurde. Chacun sait aussi que les institutions, répressives notamment, sont de plus en plus pénétrées par Daech. Ces 3 milliards ne sont qu’un chèque en blanc au régie fasciste et à l’esprit de Daech en Turquie…

Ci-dessous, 4 personnes différentes – deux à Diyarbakır et deux à Istanbul – ont répondu aux deux petites questions que nous leur avons posés sur le sujet….
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