[Photos] Amed en révolte contre le siège de Sur (93ème jour)

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Alors que le siège de Sur, le quartier de la vieille ville fortifiée, par les forces spéciales turques en est à son 93ème jour, des dizaines de milliers d’habitants de Diyarbakir se sont soulevés ce mercredi 2 mars pour tenter de briser le siège… Dans tous les quartiers de la ville, les jeunes, les femmes, les vieux et les enfants se sont affrontés à la police jusqu’à tard dans la nuit… Les copains du site Kedistan ont fait un suivi heure par heure de cette journée importante : ici !

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Panorama historique des luttes au Kurdistan

yazilama1370Texte repris de Merhaba Hevalno n°1.

Quand on parle des Kurdes on fait référence à une culture ancestrale implantée depuis plus de 5000 ans en Mésopotamie (au sein de ce qu’on appelle maintenant le « Proche Orient »). Ce territoire montagneux donne naissance aux fleuves du Tigre et de l’Euphrate, ce qui aura permis la sédentarisation des tribus semi-nomades à travers l’agriculture ; on considère d’ailleurs ce territoire comme le berceau des civilisations.
Néanmoins, les Kurdes ne constituent pas un peuple unifié, mais plutôt une société composée de multiples tribus qui parlent plusieurs langues (dont quatre principales de nos jours) et qui se sont trouvées séparées depuis le XVIIème siècle entre l’empire ottoman et l’empire perse. C’est au XXème siècle, après la 1ère Guerre Mondiale, que les États occidentaux gagnants (notamment la France, le Royaume-Uni et l’Italie) ont  démantelé le perdant – l’empire ottoman – en plein de morceaux et les ont soumis à leur contrôle. C’est ainsi que les zones de population kurde se sont retrouvées traversées par de nouvelles frontières, divisées entre quatre des États nouvellement créés : la Turquie, la Syrie, l’Irak et l’Iran.
Ce nouveau modèle pour la région, l’État-Nation, va reproduire ce qui avait eu lieu en Europe des siècles auparavant, à savoir, l’imposition par la force d’une seule identité nationale, niant toute existence de cultures très variées. En Turquie, l’État a été créé par le mouvement nationaliste des « Jeunes Turcs » qui avait utilisé des hommes de toutes les autres cultures (notamment, les Kurdes) comme chair à canon dans sa guerre d’indépendance jusqu’à décrocher en 1923 la République de Turquie. Ceci sous la direction de Mustafa Kemal, qui prendra le nom d’Atatürk (le « père des Turcs »). C’est à partir de là que des tribus kurdes vont se soulever, dirigées par des chefs militaires ou religieux. Chaque soulèvement sera écrasé dans le sang ; le plus tristement célèbre étant celui de 1937 à Dersim, qui finira avec la moitié de la population de la région de Dersim déportée vers les villes de l’ouest ou exterminée (environ 40000 personnes). Il s’agit du premier
génocide kurde.
Toute spécificité culturelle étant interdite et réprimée, les Kurdes (ainsi que les Arménien.ne.s, les Lazes, les Assyrien. ne.s et toutes les autres cultures) seront emprisonné.e.s, exécuté.e.s ou porté.e.s disparu.e.s pour avoir parlé leur langue en public, chanté ou dansé sur leur musique traditionnelle, et ce, jusque dans les années 2000. C’est pourquoi aujourd’hui la résistance kurde est indissociable de sa langue, sa musique et sa danse. La politique de la République de Turquie continue jusqu’à aujourd’hui de considérer les Kurdes comme une sous-culture turque arriérée, qui n’a comme choix que « l’assimilation » ; en gros, se plier à la
« turquicité » ou mourir. La répression brutale et la militarisation de tout le territoire Kurde (du sud-est du pays) aura contraint des millions de Kurdes à la déportation vers des villes de l’ouest de la Turquie et vers l’Europe. En ce moment, la population Kurde (estimée à plus de 40 millions) est répartie environ selon ces chiffres : 25 millions en Turquie, 8 en Iran, 5 en Irak, 4 en Syrie, et 2 en Europe occidentale (dont 1,5 en
Allemagne, et 250000 en France).

Ce n’est qu’à partir des années 1970 que des mouvements de libération nationale kurdes apparaissent en Turquie (inspirés notamment par les mouvements en Amérique latine), en particulier le PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan) créé en 1978 par des étudiants marxiste-léninistes qui voulaient voir évoluer la société tribale kurde en une société révolutionnaire et indépendante de la souveraineté turque. Après le coup d’État de 1980, le régime militaire va se déchaîner sur tous les militant.e.s de gauche, en emprisonnant et exécutant une bonne partie. Le PKK décide alors de prendre les armes et lance le 15 août son premier
soulèvement. Constitué en comités régionaux qui font du porte à porte et qui essayent d’attirer un maximum de familles, le PKK devient assez vite le principal acteur de la lutte kurde.

Les années 1980-1990 seront marquées par la guerre entre d’un côté l’armée turque et de l’autre les combattant.e.s du PKK et les civil.e.s habitant les villes et villages kurdes. Environ 4000 villages sont brûlés,
à nouveau 3 millions de réfugié.e.s quittent leur terre, 30.000 civil.e.s sont tué.e.s, et des milliers de militant.e.s et intellectuel.le.s, etc., emprisonné.e.s (beaucoup sont toujours derrière les barreaux). Ces décennies sanglantes auront gravé la mémoire des Kurdes et auront laissé orpheline toute une génération
de jeunes qui ont perdu leur père ou un.e autre proche, et qui se battent actuellement contre la police et  l’armée depuis cet été. Mais c’est aussi de cette période que le PKK tire sa réputation de « stalinien » ; il est vrai que, comme toute force armée dans une guerre, le PKK n’est pas tout blanc et a commis des violences douteuses, y compris à l’intérieur du mouvement. Néanmoins, une grande partie de la population kurde de Turquie reconnaît au PKK, et à son leader Abdullah Öcalan, leur courage et leur détermination qui auront
réussi à créer un véritable rapport de force capable de faire valoir certains de leurs droits de base (par exemple, depuis les années 2000 la langue kurde et le mot — « kurde » — ne sont plus interdits).

Quelque chose d’impressionnant pour un mouvement politique de masse c’est l’autocritique qui a été portée
d’abord par le leader « Apo » (« tonton ») enfermé sur l’île-prison d’Imrali depuis 1999. Cette réflexion sur le PKK et les autres luttes de libération nationale a mené le PKK à adopter une toute autre philosophie et tactique politiques, nommée le « confédéralisme démocratique ». En résumé, cette théorie part du constat que l’État est le résultat d’une évolution sociale et politique basée sur la domination par quelques humains sur le reste des humains et sur les écosystèmes, puisant ses racines dans le système de domination patriarcal (né au néolithique avec la figure du chasseur/guerrier). La conclusion étant que si l’on veut libérer une  communauté (ou autrement dit, instaurer une véritable « démocratie »), cela ne peut en aucun cas passer par  la revendication d’un État et cela ne peut avoir lieu sans la révolution des femmes. Le « confédéralisme démocratique » prône, comme son nom l’indique, une organisation confédérale de communes locales, coordonnées entre elles à plusieurs échelles. Il s’agit en fait d’une adaptation du « municipalisme libertaire » de Murray Bookchin (fondateur de « l’écologie sociale »).

Il serait sûrement naïf de croire que tout un mouvement, et en particulier une organisation armée, aient pu entièrement changer de fond politique, mais cette approche est tout de même prônée par l’ensemble du  mouvement de lutte kurde en Turquie, et expérimentée dans une certaine mesure dans le Kurdistan de  Turquie (Bakûr) et en une plus grande mesure dans le Kurdistan de Syrie (Rojava) depuis sa prise d’autonomie face au régime de Bachar al-Assad en 2012. Dans la partie irakienne (Başûr), la réalité est bien différente. La tribu des Barzani est au pouvoir depuis bien longtemps et a négocié sa demi-indépendance avec  le régime de Bagdad instauré par les États-Unis, devenant ainsi un allié des pays occidentaux et de l’OTAN (dont la Turquie), ce qui va de pair avec le développement capitaliste, notamment de sa capitale, Erbil. Les opposant.e.s (dont le PÇDK proche du PKK) sont peu nombreux.ses et bien réprimé.e.s.

C’est certainement en Iran que la situation est la pire. La dictature de Rohani réprime toute pratique déviant de la loi imposée par le régime. Prison, torture, exécutions et lapidations. Les quelques combattant.e.s survivant.e.s du PJAK (parti proche du PKK dans le Kurdistan d’Iran, Rojhelat) se sont réfugié.e.s il y a longtemps dans les montagnes de Başûr, et la plupart des autres résistant.e.s ont dû s’exiler à l’étranger.

C’est pourquoi lorsqu’on s’intéresse au mouvement révolutionnaire kurde, on fini par focaliser son attention sur le Bakûr et le Rojava, même si le confédéralisme porté là-bas a la prétention de s’étendre à l’entièreté du Kurdistan ainsi que du Moyen-Orient.

Des pansements contre les hémorragies pour les combattantes et combattants du Rojava

de23b704-f8ba-40fc-bae3-1eb05436cc83Nous relayons la campagne des copains copine du local l’Insoumise (Lille).

Qu’est ce que le Rojava ?

Le Kurdistan est la zone de peuplement kurde écartelée principalement entre quatre pays (Turquie, Iran, Irak, et Syrie). Le Rojava, littéralement Kurdistan « de l’Ouest », est la partie du Kurdistan qui s’est retrouvée en Syrie après qu’aient été redessinées les frontières de la région, entre autre par la France, en 1923, suite à la Première Guerre mondiale et à la chute de l’empire Ottoman. Constitué de trois cantons (Afrin, Kobané et Cizîrê), le Rojava est un territoire qui est désormais en grande partie auto-administré et défendu par les Unités de protection du peuple, les YPG (mixtes), et les Unités de protection des femmes, les YPJ, composées uniquement de femmes. C’est un territoire coincé entre les zones contrôlées par l’État Islamique (EI) et la frontière turque.

Si les unités kurdes s’organisent depuis des années, c’est durant l’été 2014 que les populations du Rojava se sont très massivement mobilisées pour repousser l’offensive lancée sur la ville de Kobané par l’État islamique. Ce soulèvement, d’abord pour repousser le fascisme patriarcal de l’EI, le front al-Nosra et l’armée de Bachar Al-Assad, s’est montré vecteur d’un processus révolutionnaire extrêmement intéressant et porteur d’espoir pour la région et au-delà. De plus la place qu’ont pris les femmes au sein de ce processus est déjà, comme elles le définissent elles-mêmes, une révolution dans la révolution.

 

Les YPG/YPJ infligent à l’État islamique ses plus grandes défaites côté syrien. Mais de nombreux-ses combattant-e-s du Rojava le payent de leur vie.

 

 

Cette guerre nous concerne :

L’État islamique, financé par l’Arabie Saoudite et le Qatar –tous deux très liés aux pays occidentaux notamment via les ventes de pétrole et d’armes, en particulier françaises–, dispose d’un matériel militaire des plus modernes alors que les révolutionnaires du Rojava manquent de tout (matériel militaire, médical, équipement, nourriture, etc.).

Et rappelons que le principal appui de l’EI reste indiscutablement la Turquie, membre de l’OTAN et allié historique des États-Unis. La Turquie vient tout juste de recevoir trois milliards d’euros de l’Union Européenne pour bloquer et interner dans des camps les milliers de réfugiés syriens qui fuient la guerre et les zones contrôlées par l’EI, afin que ceux-ci ne puissent rejoindre l’Europe. Et pour ne pas froisser l’allié turc, l’Europe passe sous silence les récents massacres commis par l’armée turque au Kurdistan. Alors qu’elle s’est révélée être un appui majeur de l’EI, la Turquie vient de recevoir de l’UE une invitation à reposer sa candidature d’adhésion pour une entrée au sein de l’Europe.

Dans ces arrangements entre Etats pour limiter les migrations se sont finalement les kurdes (pire ennemi de l’État islamique) qui en payent le prix fort. Ce qui amène certains commentateurs a affirmer que ces 3 milliards d’euros sont indirectement un chèque de l’union européenne à l’État islamique.

 

Comment la Turquie soutient l’EI ?

En bombardant les positions kurdes en Turquie ainsi que celles des YPG/YPJ en Syrie qui sont les plus à même de résister et de reprendre du terrain à l’EI. En laissant passer un incessant ballet de camions-citernes remplis du pétrole de l’EI destiné à être vendu sur le « marché noir » turc, ainsi que du phosphate, des céréales, du coton, etc. ; en permettant aux combattants de l’EI de se soigner dans les hôpitaux turcs avant de repartir au combat ; en fournissant de l’armement lourd et des combattants à l’EI.

 

La Turquie ferme la frontière aux combattant-e-s kurdes de Turquie qui souhaitent rejoindre les zones défendues par les YPG/YPJ. Et si les combattantes et combattants YPG/YPJ manquent de matériel, c’est aussi parce que la Turquie essaie d’empêcher tout ravitaillement, que ce soit d’armement ou de matériel de première nécessité comme du matériel médical.

 

Alors que faire ?

Des brigades internationales se sont formées sur le modèle des brigades internationales qui combattaient le fascisme espagnol en 1936. Ce sont des brigades mixtes qui accueillent des hommes et des femmes.

 

Le Secours rouge de Bruxelles avec d’autres organisations ont lancé une campagne de soutien à ces brigades internationales en lançant une souscription pour leur envoyer des pansements hémostatiques : http://www.secoursrouge.org/article11199

 

Nous lançons ici, depuis Lille, une « campagne soeur » pour collecter les fonds nécessaires à l’achat de 250 pansements hémostatiques que nous ferons parvenir aux YPG/YPJ.

Tous les frais de cette campagne (impression des affiches, coûts de fonctionnement Leetchi, etc.) sont pris en charge par les organisateurs : chaque euro récolté ira au Rojava !

 

Pourquoi des pansements hémostatiques ?

Aucune aide internationale n’est apportée au Rojava et 60 % des blessés par balle meurent d’hémorragie en attendant d’être pris en charge. Les pansements hémostatiques accélèrent la coagulation du sang et permettent de stopper rapidement une hémorragie. Et donc de sauver les vies de blessés.

 

Chaque pansement coûte 40€ et c’est un matériel de guerre difficile à trouver depuis le Kurdistan. Nous achèterons donc les pansements en France et les enverrons directement aux YPG et YPJ.

 

Une somme de 10 000€ permettrait de financer l’achat de 250 pansements hémostatiques.

 

Exemple de pansement hémostatique : Le Quickclot

 

Le quickclot utilise de la zéolite, un cristal microporeux qui absorbe la composante liquide du sang, ce qui accélère fortement la coagulation (3 fois plus rapide que la normale). On peut le trouver aussi sous forme de poudre à déposer directement sur la plaie, générant une certaine chaleur, pour stopper le saignement.

Il existe aussi d’autres marques de pansements hémostatiques. Notre choix se fera en fonction de ce qui est le mieux adpaté pour les combattantes et combattants sur place.

 

Notre démarche

L’Insoumise est un espace autonome à Lille, occupé depuis 2012. Il s’y trouve une bibliothèque et une librairie, ainsi que des organisations d ‘événements : rencontres, débats, projections… Organisé de manière autogérée, notre but est d’amener des réflexions pour un changement radical de société. Parmi les nombreuses discussions que nous avons pu avoir, nous avons trouvé particulièrement inspirantes celles sur le Kurdistan et en particulier le processus révolutionnaire en cours au Rojava qui affirme des positions anti-nationalistes, assembléistes, égalitaires et dans lequel les femmes prennent une place inédite.

Après avoir accueilli de nombreux invité-e-s, organisé des discussions et des projections, et face à l’horreur du fascisme patriarcal de l’EI, le collectif de l’Insoumise a décidé de lancer ce projet de soutien pour le Rojava.

Plus d’informations sur l’Insoumise : http://www.linsoumiselille.net/

 

Vous n’avez pas de carte bleue ou vous voulez donner par chèque ou en espèces ?

Ecrivez-nous sur cette adresse linsoumiselille@riseup.net ou venez nous voir aux permanences du samedi entre 15h et 19h au 10, rue d’Arras à Lille.

1er numéro de « Merhaba Hevalno mensuel » – des nouvelles du Kurdistan

barricade SurVoici le premier numéro de « Merhaba Hevalno mensuel », une revue de presse dans laquelle nous publierons chaque mois des textes à la fois d’actualité et d’analyse sur les mouvements de résistance en cours au Kurdistan.

Télécharger le PDF

Bien que les luttes du peuple Kurde commencent à apparaître, de manière très limitée, dans les médias classiques français, cela ne signifie pas pour autant que ces luttes soient quelque chose de nouveau. Il n’est pas question d’un groupuscule armé faisant son apparition soudaine sur la scène politique du Moyen-Orient, mais bien d’un vaste mouvement populaire révolutionnaire qui a su combiner les luttes armées, politiques et sociales, tenant une position très importante, et souvent ignorée, dans les conflits de la région. Nous voudrions, en publiant ce bulletin, mettre en mot et en acte notre solidarité avec les mouvements de résistance au Kurdistan. Malgré la complexité de la situation là-bas (des dizaines de partis politiques, d’organisations, de groupes armées, etc.), sans parler du fait que la région nommée « Kurdistan » soit actuellement divisée entre quatre pays, nous tenterons de rendre les articles aussi accessibles que possible, en prenant bien en compte le fait que, de loin et de nos points de vue (majoritairement) occidentaux, nous sommes très loin d’avoir une compréhension globale de la situation.
Nous pensons à toutes celles et ceux qui, dans leurs montagnes, dans leurs quartiers, à la campagne ou en ville, résistent et se battent pour que le peuple kurde, ainsi que ses luttes et sa résistance, ne se fassent ni enterrer par les États et groupes fascistes du Moyen-Orient, ni récupérer par les puissances coloniales occidentales, dont bien sûr notre chère France fait partie.
Nous saluons aussi toutes celles et ceux qui se mobilisent déjà en Europe pour que cette révolution continue à faire écho ici, et pour qu’elle ne tombe pas dans l’oubli ni dans la déchetterie de l’ignorance générale créée par les médias classiques. Nous espérons, enfin, que cette publication puisse donner, si petit qu’il soit, un souffle à l’élan de solidarité avec les mouvements kurdes, et que les mots puissent renforcer et nourrir nos luttes à nous tout-e-s, là-bas comme ici.

 

Ce bulletin mensuel autour de l’actualité du Kurdistan est notamment rédigé depuis la ZAD de NDDL,mais pas seulement ! Un certain nombre de camarades de Toulouse, Marseille et d’ailleurs y participent…
Pour nous contacter : actukurdistan@riseup.net

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Sommaire :

  • Massacres à cizre
  • Panorama historique des luttes au Kurdistan
  • Guerre et paix
  • Les YPS-Jin aux femmes du monde
  • Un volontaire français dans les YPG
  • Appel du collectif Solidarité Femmes Kobanê suite aux attentats du 13 nov.
  • Sakine, Leyla et Fidan
  • Brèves du Bakur, du Rojava, d’Irak et d’Iran, de Turquie et d’Europe
  • Carte, glossaire, agenda