Centrale nucléaire Akkuyu : Quand la catastrophe arrive en criant gare !

11060986_792034084198051_7285188457648792149_nCi dessous, un texte repris du site kedistan.fr.

 

La Turquie a démarré ce mardi 14 avril dans le sud du pays la construction de sa première centrale nucléaire, un projet d’envergure de 19 milliards d’euros mené par la Russie et qui devrait entrer en service en 2020 malgré l’hostilité des écologistes.

Le ministre turc de l’Energie Taner Yıldız et le chef de l’agence russe de l’énergie atomique (Rosatom) Sergueï Kirienko ont participé à la cérémonie d’ouvertures sur le site d’Akkuyu. Composée de quatre réacteurs, la centrale d’Akkuyu sera dotée d’une puissance de 4.400 MW. La centrale sera opérationnelle pendant minimum 60 ans mais Kirienko et  Yıldız affirment être convaincus que la centrale fonctionnera bien au delà de ce délai. Avec la phase de construction d’environ 10 ans, ils pensent que la Turquie et la Russie sont liés pour 100 ans.

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[Diyarbakir] Manif de femmes contre la police

IMG_4508_petitAujourd’hui, lundi 20 avril, manifestation anti-flics et  anti-répression au centre-ville d’Amed (nom kurde de la ville de Diyarbakir).

Aux cris des slogans « Jin jihan azadi » (« Vive les femmes libres ! ») et « Tecavüzcü polis defol kurdistandan » (« Police, violeurs, dégagez du Kurdistan »), un certain nombre de femmes se sont retrouvées pour manifester leur colère. Le cortège est bien encadré par les Panzers et leurs collègues, les flics en civil. La cause directe qui regroupe ces 250 à 300 manifestantes, c’est la disparition à Siirt de deux jeunes filles mineures le 17 avril pendant plus de 48 heures. Un témoin de l’enlèvement donnera l’alerte. Elles seront retrouvées plus tard chez des policiers. L’affaire fait scandale auprès des habitants, mais le commissariat de Siirt minimisera les faits et osera même ajouter : « les jeunes filles ont souhaité passer du bon temps avec nos agents,  y a rien de mal à ça. »  De son côté, le tribunal local tentera d’étouffer l’affaire et les agressions que les deux mineures ont subi.

Mais au delà de ce cas précis, les femmes et les familles sont en colère contre l’Etat turc drivé par l’AKP, le parti du président Erdogan. Ce dernier a passé en force un paquet de lois sécuritaires ces dernières semaines : police encore davantage protégée, permission de tuer les manifestants, possibilité de détenir des personnes en garde à vue pendant plus de 48 heure sans que les proches ne soient avertis ni de la durée ni du lieu de la GAV, etc.

Police dégage !

Mission « sous-vêtements pour Kobanê »

hdp-rojava-siniri-icin-meclis-arastirmasi-istedi5233d2d2448f8cfcba96Votre mission, si vous l’acceptez : emporter, depuis la France, une valise contenant une paire de chaussures et des sous-vêtements pur coton pour les camarades combattantes de Kobanê. Appelez au numéro de téléphone qu’on vous a donné lorsque vous serez sur place.

Allez, ok, c’est une mission pour nous !

Zone à Suruç

Nous nous approchons de la destination, nous voilà à Suruç, petite bourgade située sur le territoire turc à 10 kilomètres au nord de la frontière avec la Syrie, à 13 kilomètres de Kobanê. Les habitants de Suruç ont recueillis depuis l’été 2014 les dizaines et dizaines de milliers d’habitants de Kobanê « déplacés » à cause de l’offensive de l’Etat Islamique sur la ville. Mais depuis 3 mois, Kobanê ayant héroïquement été libérée par les YPG et YPJ – forces combattantes kurdes du Rojava, masculines et féminines –, les « déplacés » regagnent leurs habitations ou plutôt ce qu’il en reste.

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