Déclaration des supporters de foot de Carsi, d’Ultraslan, et de Fenerbahçe

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« Derrière nos maillots, on veut que soit écrit « Baris » (« Paix »), et nous voulons la Vie comme sponsor. »
Les supporters de Carsi (Besiktas), de UltrAslan (Galatasaray) et les jeunes supporters de Fenerbahçe se sont retrouvés le 28 juillet pour affirmer à nouveau ensemble leur désir de paix.
« La paix, la fraternité, l’amour et le respect sont les mots que l’on souhaitent et les idées qui nous relient. Ce langage universel est celui de nos convictions, est celui qui nous unis »

« Cette terre qu’on cultive ensemble, cette eau qu’on boit ensemble, cet oxygène qu’on respire ensemble, tout cela, nous devons le transmettre sans pollution aux générations futures, c’est notre devoir. Ça, on y est peut-être pas encore arrivé, mais d’ici-là, aimons-nous, respectons-nous. »
« Ce monde qu’on va laisser aux enfants de toutes couleurs et de toutes origines, il faut le laisser à tous, sans avoir à différencier leurs voix. Et si nous voulons pouvoir les regarder dans les yeux sans honte, on doit se rappeler à nouveau à notre humanité.
« Les civilisations ont pétri la Terre de violence, mais contre cela nous allons réanimer notre fraternité. Nous savons que le sentiment de compassion existe toujours en nous. »
« Ceux qui ne nous ressemblent pas, on se doit de les respecter car ce sont des êtres humains. C’est un devoir  de chacun que de se respecter également soi-même. D’un cœur à un autre cœur, nous sommes persuadés qu’un chemin existe. Nous avons espoir en l’humain et le dialogue. Nous souhaitons, d’ailleurs, à ce propos, réaliser une grande encyclopédie de nos maux et de nos peines… »
« Nous sommes du côté de la compétition et des matches dynamiques. On dit oui, à gagner ou à perdre, à être ensemble. Mais de tuer ou de mourir tué par les mains d’un autre humain, cela il n’en est pas question. Non à la violence. »
Pour plein de raisons nous sommes injustement montrés du doigt comme étant des supporters violents et extrémistes. Nous voulons seulement dire que non. Nous sommes pour l’union, pour un territoire commun, pour la paix. Et si tout ça devient certitude, le reste ne sera que détails. »