Üsküdar, quartier tranquille sur la rive asiatique du Bosphore, un mois avant les élections législatives de juin 2015. Tous les partis sont de sortie pour racoler les électeurs… L’AKP et le président-dictateur Erdogan détournent les fonds publics pour organiser des meetings et s’étonnent que certains osent critiquer cette démarche.
Si l’AKP est régulièrement taxé de « fasciste », une myriade de petits partis s’autoproclament eux ouvertement fachos, nationalistes, racistes ou ultra-religieux : le Milliyetçi Hareket Partisi ou MHP (Parti d’action nationaliste), le Vatan Parti (Parti de la Patrie), le Saadet Partisi (Parti de la félicité, islamiste), le Bağımsız Türkiye Partisi ou BTP (Parti pour une Turquie indépendante, fasciste), le Milliet Partisi ou MP (Parti de la nation)… ou même le Cumhuriyet Halk Partisi ou CHP (Parti républicain du peuple). Tous s’affichent tranquillement et les nombreux passants ne semblent pas s’en offusquer le moins du monde… Ça fait froid dans le dos.
Pas de quartier pour les fascistes !